L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye était « en feu » hier. Entre la décision de la Cour suprême sur le recours déposé par le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) de faire annuler les décrets 2020-964 et 2020-976, et ses accusations « de fraude à la Constitution » par le Gouvernement, le leader de ACT n’a pas chômé. En effet selon lui, les dispositions constitutionnelles relatives à l’article 60 de la Constitution mises en ligne sur le site officiel de la Présidence de la République seraient différentes de la version officielle. Il avait produit des captures d’écran de cette partie de la Constitution pour étayer ses accusations.
Joint par téléphone, il les a confirmées. Des charges qu’a récusées cependant une source logée à la Présidence. Abdoul Mbaye lui, maintient sa version.
« Il y a une disposition dans notre Constitution qui dans son article 60 précise qu’un député qui démissionne de son parti perd son mandat. Ça c’est une des conditions de perte de mandat, il y en a une autre avec la dissolution de l’Assemblée nationale. Et comme on a affaire à un régime de faussaires, j’ai tout de suite pris la mesure du risque qu’ils encouraient à maintenir Moustapha Cissé Lo dans son rôle de député, je me suis posé la question à savoir s’ils n’avaient pas tenté quelque chose et je suis allé visiter le site de la Présidence de la République », a expliqué le 1er PM sous l’ère Macky Sall.
C’est en vérifiant a-t-il ajouté, « que j’ai constaté qu’ils avaient reproduit le contenu de l’article 60 mais avec un ajout. Ils sont rédigé le texte en précisant que l’exclusion donnait lieu également à une déchéance automatique du mandat de député. Ce qui est absolument faux et contraire au texte de la Constitution. C’est pourquoi j’ai relevé cet énième faux et indiqué qu’il était important de respecter la Constitution et de ne pas la modifier par des citations fausses avec pour objectif de justifier des attitudes qui pourraient avoir demain pour sanctionner Moustapha Cissé Lo », accuse t’il en outre.
Sur le site nulle trace de cette modification. « On peut voir qu’ils ont enlevé cette partie », accuse Abdoul Mbaye. « Il appartient à tous les citoyens d’être vigilants. On a affaire à un régime qui banalise le faux à un plus haut niveau, jusque dans la Constitution », conseille t-il.
De l’autre côté, indique-t-on, les captures d’écran Abdoul Mbaye utilisées comme preuve sont issues en réalité de la « version non actualisée de la Constitution datant de 2012 ». Notre interlocuteur de poursuivre qu’il n’y a eu aucune « tentative de manipulation » et que la version de 2012 a été supprimée depuis lors pour laisser place à la bonne…
« Il y a une disposition dans notre Constitution qui dans son article 60 précise qu’un député qui démissionne de son parti perd son mandat. Ça c’est une des conditions de perte de mandat, il y en a une autre avec la dissolution de l’Assemblée nationale. Et comme on a affaire à un régime de faussaires, j’ai tout de suite pris la mesure du risque qu’ils encouraient à maintenir Moustapha Cissé Lo dans son rôle de député, je me suis posé la question à savoir s’ils n’avaient pas tenté quelque chose et je suis allé visiter le site de la Présidence de la République », a expliqué le 1er PM sous l’ère Macky Sall.
C’est en vérifiant a-t-il ajouté, « que j’ai constaté qu’ils avaient reproduit le contenu de l’article 60 mais avec un ajout. Ils sont rédigé le texte en précisant que l’exclusion donnait lieu également à une déchéance automatique du mandat de député. Ce qui est absolument faux et contraire au texte de la Constitution. C’est pourquoi j’ai relevé cet énième faux et indiqué qu’il était important de respecter la Constitution et de ne pas la modifier par des citations fausses avec pour objectif de justifier des attitudes qui pourraient avoir demain pour sanctionner Moustapha Cissé Lo », accuse t’il en outre.
Sur le site nulle trace de cette modification. « On peut voir qu’ils ont enlevé cette partie », accuse Abdoul Mbaye. « Il appartient à tous les citoyens d’être vigilants. On a affaire à un régime qui banalise le faux à un plus haut niveau, jusque dans la Constitution », conseille t-il.
De l’autre côté, indique-t-on, les captures d’écran Abdoul Mbaye utilisées comme preuve sont issues en réalité de la « version non actualisée de la Constitution datant de 2012 ». Notre interlocuteur de poursuivre qu’il n’y a eu aucune « tentative de manipulation » et que la version de 2012 a été supprimée depuis lors pour laisser place à la bonne…