L’esprit alerte, le verbe haut : Babacar Ngom a parlé de l’affaire des terres de Ndingler, mais aussi de la vie et de la mort à bâtons rompus. Dans cette affaire foncière qui l’a mis au-devant de la scène, de la mort, il dit « ne pas en avoir peur ».
Il se dit déterminé à résister à la pression dans l’affaire des terres de Ndingler. « Je vais continuer à y aller. Je n’ai pas peur qu’on me tue. Mais, j’ai demandé aux agents que j’ai dépêchés là-bas d’éviter toute confrontation », a déclaré l’homme d’affaires.
En prise de parole ce jeudi, en compagnie de ses employés et souteneurs, dont il ne tarit pas d’éloges, le patron de Sedima Group a dénoncé « l’injustice » dont il serait l’objet.
« Si on doit restituer les terres, on le fera à l’endroit de la population de Djilakh. C’est Djilakh, donc la Commune de Sindia, qui nous a attribué les terres », a précisé Babacar Ngom.
« Non, nous ne nous disputons pas de terres, nous voulons rétablir la vérité. Si c’était uniquement le foncier, il n’y aurait pas de problème. Chaque 15 jours, je paie des millions pour la sécurité. C’est la gendarmerie qui est là-bas », selon lui.
Le Pdg de Sedima Group renseigne qu’ « il ne s’agit nullement d’un problème de terre, mais la vérité des faits ». « Quand cette affaire a été déclenchée, j’ai reçu beaucoup de propositions On m’a proposé 1 000 ha en Casamance », renseigne toujours Babacar Ngom.
Dakaractu