Son nom demeure présent dans les mémoires. Le » toubab « , pour certains, fait partie de la génération dorée de 2002. Cependant, malgré toutes ses qualités de footballeurs, il laisse derrière lui un sentiment de gâchis, de mission inaccomplie, lui qui pouvait être un pilier de la tanière.
Joueur de très grande classe, Sylvain était l’un des meilleurs à son poste au milieu de terrain dans le championnat français. Il a évolué dans des grands clubs de la Ligue 1 comme Bordeaux, Lille ou encore Marseille. Celui qui a aujourd’hui 37 ans, a joué pendant dix sept (17) années comme professionnel. La finale perdue en 2004 face à Valence (2-0) avec Marseille en Coupe de l’Uefa (ancien nom de l’Europa league) est un fait marquant dans sa longue carrière.
Cette défaite vient deux (2) ans après la CAN et le mondial 2002. L’ancien international sénégalais a mis un terme à sa carrière en 2010 suite à une blessure à l’épaule qui lui a été fatale, alors qu’il évoluait en Division 3 française avec l’As Cannes. Mais le métisse ne quittera pas pour autant le milieu du football, lui qui déclarait : » J’aimerais rester dans le milieu. Je vais essayer de poser mes diplômes et voir les opportunités qui se présentent « .
Arrivé en équipe nationale 2002, sa dernière compétition avec les Lions aura lieu deux (2) ans plus tard à la Can 2004. Il fait partie des premiers Lions de 2002 à avoir disparu. Ses déclarations publiées récemment dans » Tout Le sport « sont décapantes. » Dès que je prends l’avion pour venir au Sénégal, ma vision diminue de 50% et, en plus de cela, je sens un lourd fardeau sur mon corps.
Là où je ne comprends plus rien, c’est lorsque je suis sur le terrain, je sens que mes genoux se gonflent et se dégonflent tout au long de ma présence sur la pelouse. C’est cela qui me fait le plus mal parce que je n’arrive pas à jouer. Parfois, je regrette d’être venu jouer pour le Sénégal « , déclaré-t-il. Voilà une sortie qui n’encouragera en rien les binationaux réticents à défendre les couleurs du Sénégal.