Rangou est privée de liberté. L’ancienne animatrice de la SenTv, Fatoumata Barry alias Rangou, à été placée sous mandat de dépôt. Organisatrice du « Yendu Party» qui a déclenché leurs bisbilles avec Dame Justice, elle a été placée sous mandat de dépôt.
Avec sa copine Aissatou Ndiaye, elles ont passé leur première nuit en prison. Les autres mis en cause sont sous contrôle judiciaire.
Le juge d’instruction du 8 ème cabinet l’a fait. Le dossier de Fatoumata Barry alias Rangouzer, posé à sa table, il a posé le premier acte d’instruction. Hier, vendredi 05 mai 2020, le magistrat instructeur a placé sous mandat de dépôt l’ancienne animatrice de la Sen Tv et sa copine, Aissatou Ndiaye.
Interpellées avec les nommées Fatou Diouf, Kine Ndiaye, Mame Fatou Diop, Alima Sy et neuf garçons par la Division d’Investigation Criminelle, elles sont les seules à être envoyées en prison. Les autres ont bénéficié d’un contrôle judiciaire.
Défendue par Me Abdoul Aziz Djigo, Rangou est poursuivi pour les délits d’association de malfaiteurs, prostitution, défaut de carnet sanitaire, proxénétisme, diffusion d’image contraire au bonne mœurs et violation sur la loi de l’état d’urgence. Pour avoir ouvert une chaîne pornographique dont l’accès est payant, la jeune femme n’a pas échappe à la justice.
Sa copine, défendue par Me Mamadou Guèye est, pour sa part, inculpée pour association de malfaiteurs, proxénétisme, prostitution, défaut de carnet sanitaire et blanchiment de capitaux. Il revient à dakarposte que les enquêteurs ont retrouvé dans la galerie de son téléphone des images obscènes, pas, du tout alors simulés qui choquent. Par exemple, dans une des séquences on voit une fille qui se trémousse à califourchon sur sa conquête. Bref, à l’image de sa copine (Rangou), elle n’a pas échappé à la prison.
Fatou Diouf, Kine Ndiaye, Mame Fatou Diop et Alima Sy, défendues par Me Oumar Sene sont sous sous contrôle judiciaire ainsi que neuf autres hommes mis en cause. Tous invités au Yendu, ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, violation sur la loi de l’état d’urgence. Si Rangou s’est retrouvée dans cette galère, c’est parce qu’elle avait organisé, le 27 mai 2020, à l’hôtel Ngor Timiss un « Yendou Party ». Une rencontre qui attire l’attention des flics en cette période de Covid-19 où les rassemblements sont interdits. Ayant infiltrés le réseau de Rangou, ils ont facilement retrouvé ce qui se cache derrière la boule à zéro de cette dévergondée avec son audace on ne peut plus débordante.