Les cas de violence sur les enseignants, qui sont retournés vers leurs lieux de service pour reprendre les cours ce 2 juin, commencent à se multiplier. De Matam à Kaffrine, deux cas viennent d’être signalés à nos confrères SeneNews.
M. Diouf, un enseignant en provenance de Dakar, a trouvé sa chambre dans le village de Ndjigui Ngol (Fouta) saccagé par les habitants de son lieu de service. La raison est que ces derniers ne veulent pas de lui puisqu’il vient d’un lieu où la pandémie de la Covid-19 se propage.
Pire, une autre enseignante en provenance de Touba a vu ses bagages mis a feu, brûlés par les habitants du village où elle sert à Malem Hodar. Elle a fini par passer la nuit dans son Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF), distante de plusieurs kilomètres de son lieu de service. Et pourtant, elle a servi plusieurs années dans cette école.