La psychose du Coronavirus ne cesse de hanter le sommeil des populations. La découverte du corps sans vie d’un homme âgé de 60 ans dans les toilettes d’une maison où il est locataire dans le quartier Thiaroye Léona 2, dans la banlieue dakaroise, a semé la panique chez les voisins qui soupçonnent le Coronavirus. Ce qui n’est pour le moment pas établi.
Informés de l’horreur, vers 14h, les limiers de Thiaroye ont débarqué sur les lieux puis sacrifié aux traditionnelles constatations des faits. Ils ont ensuite effectué des auditions à tour de rôle des riverains et tenté de connaitre l’identité des membres de la famille du défunt. Mais, à la lisière des déclarations, aucun parmi les individus auditionnés n’a pu fournir des renseignements nécessaires dans ce sens aux enquêteurs, qui ont appris sur la même lancée que le défunt vivait sans famille dans une chambre en location dans la maison en question. Personne ne lui connait d’ami ni de parent dans le quartier. Son identité à l’état civil est aussi inconnue des habitants.
Comment le vieux a rendu l’âme dans les toilettes
D’après des voisins de maison qui se sont confiés au journal Les Echos, le défunt a eu hier une brève discussion avec un colocataire dans la cour de la concession et s’est ensuite rendu dans les toilettes. Mais, vu que le quidam tardait à ressortir, renseignent toujours nos informateurs, ils ont décidé d’aller vérifier dans les toilettes. Mais sur place, ils ont constaté le corps sans vie du vieil homme âgé environ de 60 ans à l’intérieur des WC. Ils ont eu peur et sont allés informer les limiers du commissariat de Thiaroye, qui sont arrivés sur les lieux et ont fait le constat; d’usage. Ils ont ensuite alerté les sapeurs-pompiers. Mais ces derniers ont mis beaucoup de temps pour se pointer et effectuer l’enlèvement. «De 14h; jusqu’aux environs de 19h, les sapeurs n’étaient pas encore venus pour enlever le corps sans vie et l’acheminer à la morgue de l’hôpital pour les besoins d’une autopsie», ont soutenu nos informateurs. Qui disent ne pas comprendre l’attitude des soldats du feu. Ils affirment être désemparés et se disent hantés pat la psychose de la pandémie coronavirus. D’autres suspectent une mort naturelle et ‘guettent les conclusions de l’autopsie sur le corps.