Exit la polémique sur le riz et l’huile. Voila qu’un autre “scandale” éclabousse le “marché nébuleux” du sucre relatif à l’acquisition de vivres dans la lutte contre le Covid-19.
Selon les informations de Walf Quotidien, l’État paie plus cher que les prix qu’il a homologués.
En d’autres termes, alors que le prix du sucre est fixé à 575 000 Fcfa la tonne, le gouvernement a décidé de violer ce dispositif en l’achetant chez certains commerçants et affairistes peu connus dans la distribution de produits alimentaires à 690 000 Fcfa la tonne.
Soit une perte de 160 000 Fcfa sur la tonne par rapport au prix acheté au niveau de la CSS mais également un écart d’au moins 1 milliard 500 millions Fcfa.
Le sucre payé sans taxe douanière, encore moins la Tva, pourrait revenir à 350 000 la tonne à ces commerçants qui ont raflé le marché. Ce qui leur ferait un bénéfice de 340 000 Fcfa la tonne. Et, sur la totalité de la cargaison, ils auront touché un pactole de 3 milliards 323 millions Fcfa.
Dans cette hypothèse, ils auront surfacturé de plus de 100% alors qu’ils ne disposeraient présentement d’aucun gramme en stock, si ce n’est ces fameux droits d’importations en produits alimentaires (Dipa).
De plus, si le sucre cristallisé est vendu aux prix annoncés, l’acheteur aurait violé la réglementation puisque les prix du sucre sont homologués et ne peuvent avoir aucune variation à la hausse, à 530 420 Fcfa, prix usine et 575 000 Fcfa la tonne au détail.
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