Connu en tant que patron de Planet Kebab, Rayan Hachem s’est vu attribuer deux marchés pour 17 milliards de F Cfa pour le transfert du riz, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Soupçonné de deal, il estime qu’il « n’a rien à cacher », car, explique-t-il, ses sociétés : Avanti Suarl (9,625 milliards de F Cfa) et Afri And CO ( 8,250 milliards de F Cfa) , ont eu ces marchés dans la plus grande transparence.
« Je n’ai rien à cacher, sinon je n’allais pas donner les adresses et les documents de mes sociétés », a précisé d’entrée le Libano-Sénégalais. Joint par nos confrères de L’AS, le patron de Planet Kebab, a tenu à souligner qu’il ne s’active pas seulement dans la vente de shandwich. « Ce n’est parce que j’ai commencé par Planète Kebab que je ne dis pas évoluer », a-t-il lâché.
Non sans préciser que la société Avanti Suarl, qui a gagné dans ces 17 milliards de F Cfa, 9,625 milliards, importe du riz depuis maintenant 4 ans. « En plus, j’ai un dispositif pour être importateur de riz, il faut d’abord acheter un certain nombre de tonnages en riz local afin d’avoir une Déclaration d’Importation de Produits Alimentaires (AIPA) », a-t-il informé répondant ainsi à ses détracteurs qui crient au scandale.
Hachem de renseigner que c’est par patriotisme qu’il a dû faire des sacrifices, dans ces marchés, car, le prix proposé par le gouvernement est en dessous de celui appliqué sur le marché. La preuve, a-t-il révélé, « beaucoup de commerçants (je ne veux pas citer de noms) ont refusé de soumissionner à cause du prix ».
Une façon pour lui de participer à l’effort de guerre contre l’épidémie de Covid-19 au Sénégal. En plus de cela, Rayan Hachem dit avoir pris des risques dans cette affaire. «J’ai pris le risque d’aller emprunter de l’argent et de mettre mon riz à la disposition du gouvernement sans qu’il débourse un franc. Je ne sais pas quand est-ce qu’on me paiera (…)», a-t-il conclu.
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