L’Enseignement supérieur est paralysé par la pandémie de Covid-19. Cheikh Oumar Hann, le ministre de tutelle a indiqué que des stratégies seront mises en œuvre pour éviter une année blanche.
« Au moment où nous sommes, il n’y a pas de projet pour aller vers une année blanche. L’idée, c’est de terminer l’année, de se réorganiser s’il y a lieu, aller vers des examens qui se feront sans grand changement ».
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est en train de travailler sur deux stratégies pour sauver l’année, selon le ministre de tutelle.
« Nous avons mis en place deux commissions qui travaillent sur deux axes, l’un sur les mesures palliatives en termes de télé-enseignement et l’autre sur la réorganisation de l’année universitaire s’il arrivait qu’on repousse la réouverture des universités après le 4 Mai ».
Le Coronavirus fait des ravages dans le monde. Toutes les forces sont mobilisées pour vaincre l’ennemi commun, l’université ne sera pas en reste, renseigne-t-il.
« Cette maladie du Covid-19 a révélé au monde l’importance des compétences et des savoir-faire de tout un chacun. C’est pour cela qu’au Sénégal au-delà des initiatives qui se font dans les différentes universités en termes de production de gels hydro-alcooliques, d’appareils d’aide à la respiration entre autres, il est important que toutes les compétences soient mobilisées pour réfléchir sur les enjeux, pour informer la population, intervenir dans les actions de lutte contre le Covid-19 ».
Le Sénégal décaisse 70 milliards de Fcfa pour payer les bourses des étudiants avec la pandémie qui a contaminé l’économie nationale, le gouvernement pourrait-il continuer à supporter la charge ? Cheikh Oumar Hann répond par l’affirmative et demande aux étudiants de mettre la main à la patte pour vaincre la maladie.