Est-ce qu’il n’y aurait plus de sucre dans la tasse d’«Un café avec» ? La question mérite d’être posée si l’on se penche sur ce qui s’est passé lors de la cérémonie de clôture de la saison 3 de la célèbre série. En effet, les promoteurs producteur de la série avaient bien des choses beaucoup plus sérieuses à régler avec les hommes qui ont amené la série dans le cœur des Sénégalais plutôt que d’honorer contre les nouveaux venus.
Katy Chimère Diaw, Lissa, Ndeye Diallo, Astelle Badji, Bakayoko…, n’ont pas participé à la clôture de samedi dernier à cause de différends financiers qui les opposent aux promoteurs.
Nos sources au cœur de la production et de la réalisation de cette série sont catégoriques : «le producteur doit plus de 50 millions au groupe qui a boycotté la cérémonie». Nos sources de revenir sur l’origine de cette brouille : «les acteurs de la première heure n’ont pas reçu leurs salaires depuis 10 mois. Ce qui fait un pactole de plus de 50 millions».
Une avance de 400.000 francs Cfa pour une dette de 9 millions
En effet, des contrats sans doublon ont été signés entre le producteur et les acteurs «boudeurs». Nos sources de poursuivre : «le producteur doit entre 7 et 8 millions à chacun des acteurs qui ont boycotté plus 3 millions pour la diffusion sur Canal plus». En lieu et place d’une avance conséquente, «le producteur ne leur a donné que la moitié d’un salaire mensuel c’est-à-dire dans les 400.000 à 600 000 Fcfa ». Ce qui écœure le plus ces acteurs, c’est le fait de voir le producteur dépenser plus de 10 millions pour une cérémonie alors qu’il a des dettes à régler.
Une plainte contre le producteur…
Dans tous les cas, une réunion de l’aile dissidente a été tenue dans la maison d’un des acteurs pour savoir la conduite à tenir «si jamais le tournage des 30 épisodes débute sans les Katy et consorts». En effet, nos sources affirment que le contrat signé entre le producteur et les acteurs couvrait 100 épisodes et pour le moment 70 ont été tournés et il reste 30 épisodes. «Si jamais ils débutent le tournage sans nous payer, nous allons porter plainte».
Et pourtant, rappellent-ils, pendant les temps durs, les acteurs ont travaillé sans salaire et le producteur n’a jamais accepté de faire des doublons pour les contrats.
SAMBA THIAM