Dans un entretien accordé à RFI, Le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses a déclaré qu’ il est « presque certain que, tôt ou tard, le Sénégal ira vers le confinement total des populations».
Rfi : Professeur Moussa Seydi, pourquoi avoir essayé la chloroquine sur vos patients, ici à l’hôpital de Fann ?
Professeur Moussa Seydi : J’ai essayé l’hydroxychloroquine pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’il y a les résultats préliminaires du professeur Raoult sur un petit nombre de patients. Parce que nous sommes en situation d’urgence sanitaire mondiale. Parce que nous avons besoin de traiter les patients très vite, pour libérer des places et prendre en charge d’autres patients. Le rapport bénéfice-risque était en faveur du bénéfice. C’est pour cela que nous avons commencé à traiter nos patients avec l’hydroxychloroquine, en ayant quand même la précaution de demander leur consentement préalable.