Propagation du Covid-19 : Quand la situation mondiale nous appelle au respect des règles et mesures préventives.

Covid-19 est actuellement en train de s’aggraver dans le monde. D’après la dernière mise à jour du Dimanche 22 mars 2019, 169 pays sont touchés (sur 198 au total), plus de 318.000 personnes infectées dont 94.000 guéries et plus de 13.000 morts.

L’Europe est toujours l’épicentre de l’épidémie avec près de 168.000 cas recensés et 8.000 morts. L’Italie déplore près de 54.000 cas, et près de 5.500 décès dont 800 sur une seule journée. En France, l’épidémie gagne du terrain, et continue de s’aggraver dans 8 régions avec une circulation intense du virus. 

Dans ce contexte épidémique, il est préférable de faire la part des choses et de bien connaître les priorités du moment : ne sortir de chez soi et se déplacer que pour aller travailler (quand le télétravail n’est pas envisageable), faire ses courses de première nécessité, se soigner, venir en aide à une personne « vulnérable », faire une activité physique seul entre autres. La situation va continuer de s’aggraver ces prochains jours si, le strict respect de consignes données  n’est pas observé.

Une situation alarmante…

Dans le monde, le nombre de personnes contaminées a atteint 328.275 cas. On compte à ce jour, 14.366 morts dans le monde.

Ces dernières 24h, c’est l’Italie qui est encore le plus durement frappée par la pandémie de coronavirus Le bilan est lourd dans ce pays où l’on recense encore 651 morts en une journée, menant à plus de 5.476 décès au total. 

À ce jour, l’Italie compte désormais plus de victimes du coronavirus qu’en Chine. Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a annoncé, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 mars, la fermeture de « toute activité de production sur le territoire qui ne serait strictement nécessaire, cruciale et indispensable afin de nous garantir les biens et services essentiels ». En Lombardie, les marchés non couverts sont désormais interdits, on ne pourra plus sortir son chien que seul et à moins de 200 m de son domicile. 

Les rassemblements de plus de deux personnes sont interdits et les contrevenants risquent une amende de 5.000 €.

L’Iran, de son côté, annonce 129 nouveaux décès, avec un bilan officiel, ce dimanche 22 mars, de 1.685 morts.

En Espagne, le virus a causé la mort de 394 personnes de plus en 24 heures atteignant ainsi 1.720 morts dans le pays, soit 32% de décès en plus en une journée. Le nombre de cas de contamination a aussi beaucoup évolué de son côté, passant à plus de 28.572 cas dont 1.785 personnes en soins intensifs. L’Espagne est ainsi le quatrième pays le plus touché dans le monde par cette pandémie. 

En France, les mesures de confinement ne se sont pas durcies, mais les contrôles ont été renforcés. Le couvre-feu a été prononcé dans plusieurs villes françaises : Nice, Menton, Roquebrune-Cap-Martin, Vallaurus, Mougins, Perpignan, Béziers, Montpellier. Ce dimanche 22 mars au soir, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires, 16.018 personnes sont contaminées par le COVID-19 et 674 sont décédées, soit 1.559 cas et 112 décès supplémentaires en 24 heures. On recense actuellement 1.746 cas en réanimation et 2.200 personnes sorties guéries. 35% des cas recensés avaient moins de 65 ans. 87 % des personnes décédées avaient plus de 70 ans. 

En Allemagne, le bilan totalise désormais plus de 22.364 cas de personnes infectées par le virus. Pour l’instant, le nombre des décès est relativement faible par rapport aux autres pays européens, comptabilisant 84 morts en Allemagne. Des mesures pour limiter l’accès aux frontières et des restrictions ont été mises en place visant à limiter les déplacements, bien que celles-ci n’aillent pas encore jusqu’au confinement comme en France ou en Italie. L’Allemagne interdit les rassemblements de plus de 2 personnes avec distance minimum d’1,5 mètre (hors personnes d’un même foyer). De son côté, Angela Merkel a été placé en confinement après avoir été en contact avec un médecin testé positif au coronavirus.

Au Sénégal, avec désormais 5 régions touchées, « l’heure est grave » car, il est d’une prudence capitale d’appliquer et de faire appliquer les différentes mesures que les autorités sanitaires ont, à ce jour, recommandées pour le bien-être des populations. Il demeure dès lors de la responsabilité de chacun de soutenir le corps médical et, au-delà même, la population, face à cette crise sanitaire qui « ne fait aucune distinction et ne tient compte d’aucun statut social ».

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