Chaque jour, la violence fait des dégâts corporels au Sénégal où crimes et assassinats, agressions et bagarres rythment le quotidien. Et 2020 est parti pour une année sanglante. Janus ne nous démentira pas : déjà plus de 10 meurtres enregistrés.
La violence c’est ce qui agit sur quelqu’un contre son gré ou ce qui fait agir quelqu’un en utilisant la force. Et, chaque fois qu’un droit est violé, il y a violence.
Une définition qui sied au contexte sénégalais où on tue en silence à tout bout de chemin. Ou il y a recrudescence tous azimuts de la violence. Surtout en ce mois de janvier où les sauvageries ouvrent une année 2020 partie pour être sanglante.
Cruel destin de ces Sénégalais pour ne parler que de ce mois-ci, cette semaine-ci. Retenez votre souffle : la femme décapitée à Kolda. Ndioba Seck 25 ans, retrouvée morte lundi, avec 64 impacts de coups de couteaux sur le corps, le Sénégalo-américain, Mouhamed Cissé, tué à son domicile à Kaolack. le jeune de 22 ans tué à coups de ciseaux par son ami à Guédiawaye, Boubcar Diallo 30 ans, retrouvé mort dans une chambre à Kolda, le parricide de ce lundi 27 janvier 2020 à Koubanao, Bignona… Fermez le ban !!!
Quel pays dit pire ? Meurtres et crimes odieux banalisés au point de faire craindre l’extermination, à petites gouttes, d’un peuple. Oui, ce record mensuel serait difficile à égaler. Le Sénégalais a soif de sang humain. Et vu la vitesse exponentielle des meurtres et crimes, d’aucuns n’hésiteraient pas à parler de sacrifices humains.
La violence a toujours existé dans nos sociétés, mais n’a jamais atteint ces proportions symptomatiques d’une société malade, pourtant diagnostiquée depuis longtemps, par d’abord le psychologue, Serigne Mor Mbaye qui a souvent appelé au ‘ndeup national » pour exorciser le sort qui frappe les Sénégalais. Et par le défunt Khalife des Tidianes, Al Maktoum, qui proposait des prières collectives pour annihiler les actions des Djinns de l’Afrique centrale en cavale au Sénégal.
Vivement qu’on s’y mette !