Le rapport 2017 de l’Autorité de régulation des marchés publics du Sénégal (Armp), dévoilé, ce jeudi, a audité plus de 93% des marchés passés. Les auditeurs ont débusqué des irrégularités, anomalies et autres fraudes dans les ministères et autres directions.
L’ Armp a eu le courage de publier son rapport de 2017, après celui de 2016. Contrairement à la Cour des comptes qui a aujourd’hui deux rapports à publier. Idem pour l’Ige, en retard sur deux rapports, 2016 et 2017, sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes.
S’y ajoute qu’il y a des rapports qui sont produits et qui ne sont pas publiés. L’autre paradoxe, il y a également des rapports qui sont publiés et transmis, mais ne connaissent toujours pas de suite. Des impairs qui posent problème.
Ensuite, il y a cette déclassification, chère au Patron du Forum civil, Birahime Seck, de tous les rapports émis par les corps de contrôle de l’État. Comme ce fut en 2005, pour faire la lumière sur l’affaire dite des « Chantiers de Thiès. Le Président Wade avait déclassifié les deux rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige) relatifs aux chantiers de Thiès. Et, cela permettra, dans l’affaire Petrotim, d’éclairer sur les contrats liés au pétrole et au gaz. « Parce qu’on ne peut pas vouloir éclairer une situation et essayer de camoufler une information. Ça ne favorise pas la transparence et la crédibilité », dixit M. Seck. La souveraineté nationale appartient au peuple et les citoyens réclament la transparence prônée par nos gouvernants dans les rapports publiés.