Une acquisition qui devrait permettre au pavillon sénégalais, né sur les cendres de Senegal Airlines liquidée en 2016 par le gouvernement à cause d’un surendettement, d’atteindre un de ses objectifs majeurs : faire de Dakar un hub aérien dans la sous-région.
Toutefois, signale Bloomberg, l’information n’a pas été confirmée par le Directeur général d’Air Sénégal Ibrahima Kane. Joint au téléphone, il n’a pas souhaité s’épancher sur le sujet. Même son de cloche, chez Airbus qui s’est refusé à tout commentaire.
Le soi-disant mémorandum d’accord serait soumis à un contrat final. Autrement dit, aucun accord n’a été pour le moment conclu et les négociations pourraient, si l’une des parties arrivait à émettre des objections, tomber purement et simplement à l’eau.
Airbus a acheté, l’année dernière, le programme A220 auprès de Bombardier, société du Canada, et son carnet de commandes était de 436 avions en octobre. L’A220-300, qui peut accueillir jusqu’à 145 passagers, est plus petit que l’A320neo, l’appareil phare d’Airbus, pouvant accueillir jusqu’à 180 passagers.
Le groupe financier américain Bloomberg informe aussi que les compagnies aériennes négocient généralement des rabais substantiels sur les prix catalogue des avions vendus par Airbus et son rival américain Boeing.