Les désagréments provoqués par les chantiers du train express régional à Dalifort (TER) passent mal chez le maire de la localité Idrissa Diallo qui indexe l’Apix qu’il menace d’une plainte, “on a détruit l’existant qu’on avait à Dalifort comme les routes, les grilles des bassins de rétention, le système d’éclairage public. Ces dégâts sont l’œuvre de l’Apix qui ne répare pas. Nous avons écrit au Directeur général de l’Apix depuis le mois de mars, mais il nous a fourni une réponse partielle. Nous avons commis un huissier pour qu’il constate tous les dégâts causés par le Ter et s’il ne répare pas, nous serons obligés de saisir la Justice”, déclare-t-il. Cette posture radicale de l’édile de Daliort est dicté par les nombreuses difficultés dont font face les populations, “mes administrés font fréquemment de graves chutes sur la voie ferrée. On a détruit notre système d’éclairage public et aujourd’hui, c’est ce mur qu’on veut construire près du bassin et à côté de la passerelle. Ce mur est à 2 mètres du bassin de rétention. Je crains pour la sécurité des enfants”, prévient-il avant de charger le directeur de l’Apix, “il fait irruption dans notre commune pour engager des travaux, détruire nos ouvrages sans nous concerter. En atteste ce mur qu’on a commencé à construire sans notre consentement. Nous avons ordonné l’arrêt immédiat des travaux par mesure sécuritaire”.