Un jeune de 18 ans du nom de Baye Serigne Djiguel a été poignardé à mort dans la nuit du mardi au mercredi à Grand-Médine. La victime s’est presque vidée de son sang après qu’il a reçu plusieurs coups de couteau de son bourreau.
Ibrahima Thiam, 20 ans, est le l’auteur présumé du crime. Il était l’ami du défunt. Il a été déféré au parquet jeudi.
D’après Les Échos, le drame est survenu vers 3 heures du matin après une longue et violente dispute entre les deux garçons à travers les rues de Grand-Médine et des Parcelles Assainies. Un enseignant, depuis son balcon, a suivi les échanges d’insanités et de menaces avant que les protagonistes disparaissent dans la nuit.
Djiguel a été retrouvé couché sur le dos, le corps transpercé et baignant dans son sang. Thiam, pour sa part, après son forfait s’est réfugié chez un lutteur du nom de Ndongo Lô.
Voulant éviter d’être poursuivi pour recel de malfaiteur, Lô convainc le jeune homme de se rendre à la police. Ce que le tueur présumé fera.
Mais sur place, informe Les Échos, il tente de se dédouaner en enfonçant la victime. Il affirme que celles-ci a voulu s’en prendre à lui avec un pilon et un tournevis après qu’il a commis un vol dont il a été témoin. C’est, jure-t-il, en se défendant qu’il a poignardé son vis-à-vis avec un objet dont il ne se souvient pas de la nature.
Les enquêteurs, qui se sont déployés sur les lieux du crime après le drame, n’ont pu retrouver l’arme fatale ni réuni assez de preuves matérielles. Et pour cause. Le journal informe que les lieux étaient «pollués», c’est-à-dire dire que les témoins de la scène du crime ont effacé les indices.
Dans tous les cas, rapporte Les Échos, Djiguel est mort, selon l’autopsie, «d’une plaie thoracique pénétrante par arme blanche, pointue et fine, ayant perforé le poumon gauche et atteint superficiellement le cœur, avec hémorragie interne et externe abondante».