La pénurie d’eau a encore frappé une dizaine de quartiers dans la capitale religieuse du mouridisme (Touba). Un incident ayant suscité moult commentaires pendant la période du magal 2019. Dans un post qu’il s’est fendu sur sa page facebook, l’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakkar (Bby) assure que la solution réside sur la fin de la gratuité dans cette ville.
Depuis plusieurs décennies la Ville de Touba est confrontée, pendant et en-dehors du Magal, à l’insuffisance et à la mauvaise qualité de l’eau.
La forte teneur en sel et sa couleur saumâtre fait que l’eau de Touba est tout sauf potable.
Cette situation est indigne de la Capitale de l’une des plus grandes communautés musulmanes du Sénégal.
Cause
La principale cause des déficits et autres pénuries c’est la gratuité de l’accès à l’eau pour une population qui varie entre 1 à plus de 4 millions de personnes selon les périodes.
Heureusement de plus en plus de voix s’élèvent pour s’interroger sur la politique de l’approvisionnement en eau de Touba. Les gens se rendent compte que la gratuité de l’eau ne peut plus continuer.
Il faut donc sortir des discours démagogiques, populistes, cesser de placer les populations dans une situation d’assistanat et les responsabiliser: l’eau n’a pas de prix mais elle a un coût.
Réforme
Le ravitaillement correct de Touba en eau de qualité exige des réformes en profondeur.
Dans cette perspective, l’Etat et les autorités religieuses doivent trouver un partenaire stratégique à l’instar de la SDE pour produire et distribuer l’eau à intérieur de la Ville.
Le partenariat avec la SDE avec l’Etat est exemple positif d’une gestion de l’eau passée au secteur privé. Cela a permis en moins de dix ans, la réduction des pertes par deux et la desserte a été améliorée avec des tarifs pratiquement inchangés!