L’Etat Sénégal serait–il en faillite ? En tout cas les difficultés financières persistent. Pis les travailleurs de plusieurs sociétés publiques n’ont pas encore perçu leur salaire et plusieurs mairies sont sans dotations. Ces manquements qui ternissent l’image du régime, ont fait sortir Toubab Diop de sa réserve. Pour l’Apériste, Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des finances et Moustapha Ba, Directeur des budgets sont les principaux responsables de cette situation malheureuse.
« Macky Sall s’est beaucoup donné pour remettre ce pays dans les rails mais malheureusement il a confié les postes les plus stratégiques à des gens qui ont échoué partout », regrette ce responsable Apériste de Guédiawaye, qui cite directement l’actuel ministre des Finances.
« Abdoulaye Daouda Diallo, n’est pas à la hauteur. Il a échoué partout. De la Lonase au ministère des Finances. C’est qui explique cette situation difficile que nous vivons », a-t-il révélé. Avant de peindre un tableau noir de sa gestion. « A la Lonase, il n’a pas duré du fait de sa mauvaise gestion, Impôts et domaines, il a tout mélangé, c’est pour cela Wade l’avait écarté. Au ministère de l’Intérieur, on se rappelle encore de l’affaire de la confection des cartes d’identité confiée à Bictogo et d’autres échecs dans la gestion de la sécurité publique, au ministère des infrastructures on se rappelle de l’arrêt de tous les chantiers. »
Moustapha Ba, Directeur des budgets, est aussi dans le cercle de ceux qui ont conduit ce pays dans cette situation. « C’est le principal responsable du fait de sa politique de tâtonnement. Il trompe le président avec ses beaux discours. Aujourd’hui tout est bloqué. Conséquences les mairies… même les sociétés publiques sont dans les difficultés les plus absolues. Moustapha Ba, va nous mener vers un lendemain incertain si le président ne reprenne pas les choses », prévient Toubab Diop.
Ce responsable demande au président Macky Sall de se « débarrasseur de ces tâtonneurs », qui ne font qu’empirer la situation du pays avant qu’il ne soit trop tard.