Devant Dieu, je présume que maitre El Hadj Diouf est meilleur que moi.
Depuis ce matin, j’entends certains esprits bien-pensants me reprocher d’avoir invoqué :
– Un n arrêt de la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris en date du 14 novembre 2012.Cet arrêt condamne l’avocat El Hadj Moustapha Diouf d’une peine de six (06) avec sursis. Il n’a pas fait appel de cette décision devenue définitive et frappée du sceau de l’autorité de la chose jugée. En son temps plusieurs sites en ligne avaient repris l’information au Sénégal et en France. Rien de nouveau donc sous le tropiques. Tout au plus j’aurais juste _avec un immense plaisir je vous le signale _enfoncé une porte ouverte.
Ce que je regrette juste, c’est que ce grand bavard m’aies empêché de finir mon raisonnement. J’en aurais l’occasion Inch’Allah. Au nom de quoi devrions nous citer sans modération les arrêts condamnant ou acquittant des prévenus politiques ou citoyens ordinaires et se garder d’invoquer une jurisprudence qui concerne Me El Hadji Diouf ?
La morale ou les vertus de Me El Hadji Diouf, moi Diomaye, je m’en fiche éperdument. Il ne m’appartient pas de le juger. Je crois même que chez Allah il est meilleur que moi. Mais, (sans parler des insanités qu’il a débitées sur ce plateau et sur d’autres sur d’honnêtes personnes) quant un avocat, qui doit défendre et ériger au rang de dogme le principe de la présomption d’innocence, rend un verdict d’autorité dans une émission où je dois intervenir…je me ferai le devoir de lui rappeler que c’est la justice qui condamne ou acquitte.
Et pour son cas, sa trajectoire m’offre d’éloquents exemples jurisprudentiels pour illustrer mon propos…Je m’en servirai à la démesure, à chaque fois que de besoin pour que mon message soit compris…
PS: Maître Diouf travaille au tribunal. S’il estime que je l’ai diffamé, qu’il porte plainte!