Ceux qui s’attendaient à la voir faire preuve de discrétion et de retenue peuvent déchanter. Depuis que son doux et tendre époux est devenu président de la République, cette Première Dame qui affiche sa sénégalaité dans toute sa splendeur joue un rôle capital auprès de Macky Sall.
Ne s’embarrassant point de protocole, elle donne du fil à retordre à sa sécurité qui est souvent prise de court lorsqu’elle décide de n’en faire qu’à sa tête, surtout lorsqu’elle souhaite assister à des cérémonies familiales ou prendre part à des rencontres entre femmes de l’Apr.
C’est dire qu’outre ses activités au sein de sa Fondation, elle intervient dans le jeu politique en faisant de l’intermédiation pour ramener au bercail les militants frustrés, ramener la sérénité dans le parti de son époux ou encore recoller les morceaux entre militants en désaccord. Bref, ce n’est pas une Première Dame qui s’enferme dans sa tour d’ivoire et qui regarde tout le monde de haut, c’est plutôt la mère de famille qui gère tout son entourage avec humanité et responsabilité.
De ce point de vue, elle dépare d’avec le comportement plus ou moins hautain et dédaigneux des Premières Dames qui l’ont précédé au Palais, que ce soit madame Senghor, madame Diouf ou encore madame Wade. C’est une femme libre et moderne, Sénégalaise jusqu’au bout des ongles et qui donne libre cours à ses envies et ses inspirations, comme par exemple lorsqu’elle veut esquisser quelques pas de danse ou marquer la cadence lorsqu’une chanson lui plaît. En vérité, c’est la Première Dame qui a toujours manqué au Sénégal depuis l’indépendance de notre pays.