Le Président Macky Sall a ouvert les travaux sur le dialogue national, réaffirmant sa conviction que dans la vie d’une Nation, il y a des moments où l’exigence de consensus l’emporte sur les logiques d’appartenance… Dans son discours, Mme le maire de la Ville de Dakar, Sohma El Wardini, a soulevé le cas Khalifa Sall, sur lequel le chef de l’Etat a voulu apporter une précision.
Parlant de la justice, le Président Sall a voulu faire une petite précision : « Madame le maire a tout de suite parlé de Khalifa Ababacar Sall ‘sama domou baye la, diko nianal Yalla’. Il ne faut pas confondre les choses, le président de la République a une mission bien définie, ce n’est pas lui la Justice… Surtout dans un pays démocratique. »
Pour le chef de l’Etat, là où il peut intervenir, c’est lorsque toute la procédure est terminée. C’est à partir de là qu’il pourra étendre sa pitié. « Or, tant que la Justice est en procédure, moi, je ne saurais intervenir… Comme vous pouvez le remarquer, si on parle de grâce, c’est parce que la Justice a terminé son travail. C’est à partir de là que le Président pourra intervenir… Mais, quand même, nous avons entendu vos propos…« , poursuit-il.
Le débat sur le troisième mandat est clos. Le président de la République qui présidait ce mardi, le lancement du dialogue national, a clairement indiqué qu’il ne souhaite pas briguer un troisième mandant.
Macky Sall qui voulait rassurer Mamadou Diop Decroix et Cie sur la sincérité pour lui de tenir le dialogue a tenu ces propos : « A l’heure où je vous parle, mon seul souhait est de travailler pour le développement Sénégal. Je ne suis plus là pour faire des manigances puisque c’est fini pour moi… Et il n’y a plus de danger pour moi… », a-t-il rassuré.