Ouvrez les yeux ! il y a une religion au Sénégal. Elle s’appelle addiction des mineurs aux jeux de hasard. Les jeux de hasard et particulièrement la pari foot sont régis par la loi 66-58 du 30 juin 1966 et organisé par le décret 67-390 du 13 avril 1967.Mais depuis un certain temps, les mineurs en ont fait leurs préoccupations premières.
La déperdition scolaire et la délinquance juvénile viennent de trouver un terreau fertile avec le phénomène du pari foot. Les mineurs, dans leur majorité, ont abandonné les classes, pour s’abonner chez les vendeurs de ce nouveau jeu. Pourtant, ces jeux sont interdits à tout adolescent n’ayant pas encore atteint la majorité. A qui la faute ? En tous les cas, les responsabilités sont partagées entre les parents d’élève et les autorités en charge de faire appliquer les lois interdisant ces jeux de hasard. Un ancien chef de la Brigade des mœurs, qui a requis l’anonymat, confie à nos sources : »effectivement, la mission de contrôle des jeux incombe à la Police Nationale et particulièrement, à la Brigade des mœurs et la Direction de la surveillance du territoire ». Il précise que leur mission implique des moyens humains et matériels, mais surtout la volonté politique, ce qui est loin d’être le cas.