Ce n’est pas anodin que l’artillerie lourde, toutes les saletés de sa vie, en commençant par son turbulent parcours sexuel aient été dévoilés dans un but évident:
-décrédibiliser le colonel Kebe;
-signifier jusqu’a quelles extrémités ce régime illégitime est prêt à aller dans sa stratégie de dissuasion nucléaire contre ceux qui se mettent sur sa route;
-appliquer la culture Il Est Midi, ce journal de triste mémoire, fondé par Macky Sall, il y à plus de dix ans pour salir ses adversaires politiques ou non.
Ce que l’on peut en dire, et surtout le fait, qu’elle ait été divulguée dans un grand journal national, c’est que la descente aux enfers, dans les caniveaux, n’a pas de limites chez Mickey, le ci-devant Khalife General Koulou Todjeman, le voleur en chef des deniers publics devenus le bourreau de la démocratie sénégalaise.
Il faut cependant dire que si ses sbires médiatiques et lui ont pu exploser le Colonel Kebe, c’est que ce dernier a été imprudent. Quand on traîne des casseroles aussi salaces, immorales, on ne se fait pas le porte-parole d’un combat pour l’éthique et le changement qualitatif. On fait son propre “outil” d’abord, afin que ceux qui vous suivent, de bonne foi, ne se retrouvent pas désarçonnés par des révélations somme toute fondées et qui démolissent la personne et la personnalité qu’on veut incarner. Kebe a donc prête le flanc.
Que faire? L’affaire dépasse ce malheureux colonel. Il s’agit de museler les gens pour faire passer, avaler, un crime électoral empoisonné.
La première chose est de s’assurer qu’on a les armes de destruction massive à opposer à ces maître-chanteurs. Plus ils iront bas, plus nous devons les y retrouver pour les bastonner dans leur merde: cela a été ma stratégie.
Mais cela suppose qu’on soit en mesure de se défendre de toutes criminalités ou conneries. De pouvoir assumer celles qui sont humaines. De pouvoir tout dire. De rendre coup pour coup.
Mon Ecole est ouverte à celles et ceux qui veulent maîtriser les leçons contre cette horde de criminels stalinismes formés à la pire école du Goulag.
J’invite les sénégalais qui en savent assez sur ces gens là à se montrer généreux pour qu’ils soient démasqués et exposés comme du poisson sec au marché.
L’autre leçon fondamentale, c’est que de grâce des Kebe et autres types qui savent leurs parcours tordus, marqués par des écarts sexuels, vendus politiquement, et complices des crimes qui plombent ce pays, doivent s’effacer de la course au leadership.
Il faut décidément aérer l’atmosphère nationale.
Ps: À Monsieur Karim Fofana qui me demandait des nouvelles de ma santé, je le rassure, ce n’est qu’un début de diabète que je traite. En en profitant pour m’éloigner d’un Sénégal où les chroniques sur les magouilles continent de retenir toutefois mon attention…