Nostalgie : Retour sur la carrière de Madjer !

La France n’oubliera pas Platini, l’Argentine n’oubliera pas Maradona, le Brésil n’oubliera jamais le roi Pelé. De la même manière, Rabah Madjer restera à jamais gravé dans le cœur de tous les acteurs du monde footballistique algérien. L’Algérie dispose aujourd’hui d’une panoplie de joueurs qui enchaînent de belles performances en Europe à l’image de Riyad Mahrez, Sofiane Feghouli, Nabil Bentaleb ou encore Islam Slimani. Malgré les nombreux efforts de ses joueurs et le talent indéniable qu’ils possèdent, un joueur de la trempe de Rabah Madjer avait marqué, marque et marquera à jamais l’histoire du football des Fennecs d’Algérie. Il attirait autant d’attentions à cette période que les jeux du moment aujourd’hui.

Retour sur la carrière de Madjer !

Né le 15 Février 1958 à Alger, Mustafa Rabah Madjer communément appelé Rabah Madjer était un attaquant de football de nationalité algérienne. Il faisait ses débuts professionnels au début des années 1974 avec le club algérien Nasr Athletic Hussein dey d’Alger. Entre 1974 et 1983, il participait notamment à 94 rencontres pour 58 buts. Il rejoignait en 1983 le Racing Club de Paris. Entre 1983 et 1985, il effectuait 60 matchs pour 25 buts. Il transitait un court instant par le FC Tours en France avant de rejoindre le FC Porto au Portugal. Ce fut le début d’une grande carrière pour un joueur qui avait du répondant technique et qui emervellait par des dribbles. En six années passées au club, Rabah Madjer avait cartonné en inscrivant approximativement 73 buts lors de ses 147 apparitions. En 1987, alors qu’il était toujours à Porto, il remportait la Coupe des clubs champions ; ancienne appellation de la Champions League. Lors de cette finale, Madjer avait été énorme inscrivant un but d’une talonnade sans pareil surnommé aujourd’hui une « Madjer ».  La même année, le but salvateur de Madjer en prolongation avait permis à Porto de remporter la Coupe Intercontinentale face au club uruguayen CA Peñarol. Grand représentant africain sur le toit de l’Europe cette saison, il s’était vu décerné le ballon d’or africain de cette année. Après cette période de gloire au Portugal, Madjer ralliait l’Espagne avec notamment Valence où il avait joué 14 matches et inscrit 4 buts, avant de retourner à Porto. Il rejoignait par la suite le Qatar et signait au Al-Rayyan Club pour la saison 1991-1992 où il mettait une fin à sa carrière de joueur.

Son parcours en équipe Nationale algérienne.

Sans l’ombre d’un doute, aucun Fennec n’a fait mieux que Madjer depuis l’arrivée du football en Algérie. International algérien depuis les années 78 lors des jeux Africains, il compte à son actif 86 sélections pour 28 buts. Ayant participé à deux phases finales de la coupe du Monde, il marquait le but de la victoire algérienne face à la sélection allemande lors de la coupe du Monde 1982. En 1986, il est titularisé pour les trois matchs de groupe mais l’Algérie est encore éliminée. En 1990, alors qu’il venait d’être nommé capitaine, il a conduit l’Algérie à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations qu’il avait remporté. Il fut élu meilleur joueur de la compétition. Par sa carrière, il a non seulement laissé une marque au football algérien mais une tache indélébile au football africain. Surnommé « l’architecte », il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs arabe de tous les temps ou encore l’un des cinq meilleurs joueurs d’Afrique de tous les temps aux côtés d’un certain Georges Weah, l’illustre disparu Roger Milla, Abedi Pelé ou encore son coéquipier Lakhdar Belloumi.

Sa carrière en tant qu’entraîneur

Ayant raccroché avec les crampons, son amour pour le football ne lui aurait pas permis de se cacher longtemps. Dès 1993, on le retrouve déjà sur les bords des pelouses avec la sélection nationale algérienne. Il avait par la suite entraîné les catégories d’âges du FC Porto. Entre 1996 et 1999, il était repassé sur le banc des Fennecs avant de s’exhiler une autre fois au Qatar. Il est revenu au pays et avait tenu plusieurs générations des joueurs algériens jusqu’en 2018 avant de céder sa place à Djamel Belmadi.

Voilà ainsi résumé l’existence de l’ancienne gloire du football algérien Rabah Madjer. Alors qu’il n’est plus joueur depuis longtemps, il continue par faire parler de lui et reste une source d’inspiration, un modèle pour les nouvelles générations. Malgré qu’il ne soit plus le sélectionneur national d’Algérie, l’homme âgé de 60 ans est toujours une ressource, une ruche de connaissances dans le football des Fennecs.

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