L’affaire Karim Wade défraye la chronique. Le candidat du PDS séjourne au Qatar depuis sa libération. Il est recalé à la présidentielle du 24 février 2019 à cause de ses démêlés judiciaires. Mais ces partisans soutiennent qu’il est contraint à l’exil. Mouhamad Boun Abdallah Dionne revient en détail sur cette affaire. Pour qui sait lire entre les lignes, Karim Wade doit savoir raison garder selon le PM.
« C’est sa famille qui a écrit la lettre de demande grâce pour des raisons humanitaires, j’ai lu lettre en tant PM »
«Je le dis solennellement à la télé. C’est sa famille qui a écrit la lettre de demande grâce pour des raisons humanitaires. C’est moi Premier ministre qui a lu la lettre. Quand la personne (Madické Niang?) est venue trois fois amener la lettre de demande de grâce, le président de la république a pris la décision de le gracier. Mais, le président Macky Sall a précisé que ses pouvoirs se limitent à gracier Karim Wade, mais que l’amende (138 milliards FCFA) qu’il doit à l’Etat, il doit le payer. Après, il a été dit qu’il a été exilé, c’est faux. Ce sont ses amis qui ont amené un avion pour l’amener je ne sais où. La vérité historique dans cette affaire c’est ça. Je suis témoin oculaire, je dis la vérité, rien que la vérité » a soutenu le PM sur Faram Facce sur TFM
Karim Wade craindrait-il alors que cette fameuse lettre longtemps réfutée par son camp, atterrisse dans les médias? Une publication qui fera tomber comme un château de cartes la thèse de l’exil. Le pouvoir la garderait-elle comme arme dans cette campagne électorale où tous les coups sont permis?
En tout état de cause, le moment est venu pour Karim Wade de répondre afin d’apporter sa part de vérité, au risque d’écorner une crédibilité déjà sérieusement mise en mal par sa fausse venue annoncée au Sénégal par le PDS.