Cia, Mossad, Dgse… : Pourquoi Dakar attire les espions

Les spécialistes du renseignement sont formels : l’odeur du pétrole et du gaz a fini de mettre le Sénégal sur orbite. Pour ne pas dire le placer purement et simplement dans le viseur des espions de classe mondiale. Ce qui donne du fil à retordre à nos «agents secrets» qui sont confrontés, par la force des choses, à de colassaux moyens techniques et financiers qui les laissent, de très loin, en rade. Et, c’est pour dire le moins.

De la France aux États-Unis, en passant par la Russie, Israël, la Grande Bretagne, l’Afrique du sud, la Chine, les pays du Golfe…, aucun pays influent ne veut être en reste. Selon Source A, qui a consacré un dossier à ce sujet sensible, la recherche et le recueil de renseignements sont devenus des activités ouvertes. «Cover Action» comme disent les spécialistes. Une situation qui, à dire vrai, n’est pas pour arranger les choses. «Cela nous inquiète», reconnaît une autorité sénégalaise.

Jadis tapis dans l’ombre et affublés du titre «Honorables correspondants», ces longues oreilles sont de plus en plus visibles. En atteste, poursuit Source A, le nombre impressionnant de drones d’observation et de surveillance qui ont pris d’assaut notre espace aérien. Sans parler des sociétés militaires privées, appelés «Contractors», utilisées par les grandes puissances. Au nez et à la barbe de nos services de sécurité.   

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