Élu au soir du 24 février prochain, Me Madické Niang compte impulser «une politique dont la finalité sera de permettre aux Sénégalais de capter une partie de la richesse créée dans leur propre pays».
Les autres «ruptures» devront consister à déconnecter les ministères stratégiques (Justice et Intérieur) de toute coloration politique, réorganiser la décentralisation en faisant disparaître les gouverneurs et porter sur les fonts baptismaux un ministère des Affaires religieuses.
Promettant d’évaluer le Pudc, le Puma et Promovilles, Me Niang a déjà une idée sur le Hcct, le Cese et la Cndt dirigés, respectivement, par Ousmane Tanor Dieng, Aminata Tall et Benoît Sambou.
Ces institutions, considérées comme budgétivores et sans impact réel sur le vécu quotidien des populations, seront purement et simplement dissoutes.
Quid des contrats pétroliers, miniers et gaziers ? Ils seront évalués et rediscutés pour en tirer le maximum de profits possibles. Tout comme la gouvernance, la lutte contre la corruption et l’éducation ne seront pas en reste sous le magistère de Me Madické Niang.