Khalifa SALL : un rêve brisé ?

Il voulait briguer le suffrage des sénégalais à la présidentielle du 24 février 2019, il s’est battu pour ses ambitions, mais il a été déçu. Le verdict est tombé, la Cour Suprême rejette tous les pourvois en cassation de l’ex maire de Dakar, ce jeudi 3 janvier 2019.

Même si Khalifa SALL reste toujours le candidat de sa coalition « Taxawu Dakar », ses chances de briguer la Magistrature suprême s‘amenuisent. En effet, la Cour suprême a rejeté aujourd’hui tous les pourvois en cassation de l’ancien Ministre socialiste.

Les réactions de l’opposition n’ont pas tardé à la suite de ce verdict. Et les partisans de l’ancien édile de la ville de Dakar ne comptent pas baisser les bras pour autant. Déthié Fall du parti Rewmi estime que « Le président Macky Sall, parce qu’il a peur de perdre l’élection présidentielle, ne devrait pas avoir une telle attitude contre un adversaire politique. C’est regrettable de le voir s’asseoir sur notre démocratie, la piétiner quotidiennement. Il appartient à l’opposition, d’organiser la riposte nécessaire pour l’amener à rester sur les limites républicaines qu’il a décidé de franchir. J’ai le cœur meurtri d’assister à cette audience. »Publicité

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Ousmane Sonko@SonkoOfficiel

#ProcèsKAS – Nous l’avions dit et nous le répétons, le procès de @kas_sall est un procès politique , signe d’un dérèglement de nos institutions avec un seul objectif pour Macky Sall : écarter de la compétition électorale un adversaire politique potentiellement très sérieux.29312:37 – 3 janv. 201973 personnes parlent à ce sujetInformations sur les Publicités Twitter et confidentialité

Khalifa SALL peut toujours concourir pour le suffrage des sénégalais le 24 février prochain selon ses avocats. «Nous avons deux lectures très importantes. La première c’est que la Cour suprême n’a pas fait application des dispositions de l’article 34 en privant Monsieur Khalifa Sall de ses droits civiques. La Cour n’a pas décidé de l’interdiction des droits civiques. cela veut dire que Khalifa Ababacar Sall jouit encore de tous ses droits civiques et politiques qu’il peut être candidat et qu’il n’a pas été privé et condamné à une privation de ses droits civiques» estime Me Seydou Diagne. 


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