Présidentielle 2019: Macky Sall minimise Sonko et Cie « il n’y a personne de qui j’ai …

Ne dites surtout pas à Macky Sall qu’il a peur de Karim Wade, de Khalifa Sall, qu’il chercherait à éliminer par le biais de la justice. 

Le chef de l’Etat, candidat à sa propre succession, n’a peur de personne, encore moins de Karim Wade qu’il a libéré en lui accordant une grâce, après sa condamnation à 6 ans de prison ferme. Pour Khalifa Sall, il refuse de se prononcer sur le dossier encre pendant devant la Cour suprême. 

Sur le cas de Karim Wade dont il aurait peur, c’est tout juste si le chef de l’Etat ne rit pas sous cape. « Le tribunal a déjà tranché. Et j’ai pardonné. Si j’avais peur de quelqu’un, pourquoi je l’aurais gracié, alors qu’il a été condamné ? C’est des accusations qui n’ont aucun sens. Quelqu’un est en prison ; tu signes une grâce pour sa libération, et on revient dire que tu as peur de lui. C’est insensé !, explique le chef de l’Etat. 

Et s’agissant de l’affaire Khalifa Sall, le patron de la coalition Benno Bokk Yakaar laisse la justice faire son travail. « L’autre cas (Khalifa Sall), qui est encore pendant devant la justice, je ne peux pas m’y pencher, du fait de la séparation des pouvoirs. Le dossier est à la Cour suprême, il n’y a aucun commentaire que je peux faire sur ça aujourd’hui. On va laisser que la Cour suprême finisse ; que le Conseil constitutionnel finisse, parce que la décision d’aller ou non à des élections, c’est le Conseil constitutionnel qui la prend », dit-il. Avant de crier à un mauvais procès contre lui. « Le Président n’y est pour rien, tout ce qu’on me dit, c’est juste par volonté délibérée de m’accuser. Mais j’accepte qu’on m’accuse, comme c’est moi le chef de l’Etat. » 

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