Le climat social inquiète le président Macky Sall. Il a saisi la tribune de la cérémonie de remise du Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant, ce vendredi au Grand-Théâtre, pour s’adresser à l’Alliance des Syndicats autonomes de la santé (Asas/Sutsas-Sudtm) – « And Gueusseum ». En mouvement d’humeur, Mballo Dia Thiam et Cie sont en train de dérouler leur 17ème plan d’actions.
« Je saisis cet instant solennel, a déclaré le chef de l’Etat, pour lancer un appel à un autre secteur, un appel à l’Alliance des syndicats autonomes de la Santé et de l’Action sociale. Je leur demande de lever leur mot d’ordre de grève parce que la situation dans les districts sanitaires, dans les postes et les centres de santé, exige aujourd’hui la levée de leur mot d’ordre. »
Le président de poursuivre : « Je peux comprendre leurs revendications mais en cette période électorale, il n’est pas possible au gouvernement de négocier avec quel que syndicat que ce soit. Mais je prends l’engagement, si le mot d’ordre est levé, de recevoir les syndicats, que cela soit clair. »
Ensuite, promet-il, il va « engager le gouvernement à ouvrir les discussions au mois d’avril, s’il plait à Dieu, pour regarder la problématique posée par les syndicats, que je comprends parfaitement. C’est la question du régime indemnitaire de notre administration. Il y a du déséquilibre et cela nécessite une étude sérieuse et responsable entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Et, même regarder en même temps, les transformations qui ne manqueront pas, de conclusions à appliquer dans le régime indemnitaire par toute l’administration. » Donc, insiste-t-il, « cela n’est pas seulement une question de la santé, c’est une question transversale qui touche tous les secteurs. »