Téléfilms sénégalais : que cachent ces navets ?

Téléfilms sénégalais : que cachent ces navets ?

La concurrence au niveau des télévisions est visible, à travers la diffusion des téléfilms, aux heures de grande audience. C’est ainsi que chaque chaine s’y mêle, avec sa version, révélant la pléthore de productions qui font le plaisir des téléspectateurs. Le succès éclatant de la Série « Un café avec » a surtout boosté le secteur.

La Série réalisée par Cheikh Yerim Seck se verra concurrencer par des productions diverses, mais la qualité du scénario proposé par le journaliste l’impose en tête des téléfilms suivis sur le petit écran. Mais qu’est-ce qui explique l’explosion du genre au Sénégal au détriment du théâtre traditionnel ?

Notre interlocuteur, réalisateur de son état, estime d’abord que c’est un besoin du public, qui impose, à chaque chaîne, la diffusion d’un téléfilm. C’est ainsi que plusieurs réalisateurs se sont reconvertis, se basant sur des scénarii simples pour faire des productions  privées destinées aux télévisions.

Si la qualité des téléfilms est remise en cause, pour la production, entre le casting et le choix des lieux de tournage, le budget tient pour des frais de déplacement ; ensuite, le souci de l’habillement appelle la collaboration de couturiers ou stylistes, c’est selon.

Les cachets pour les artistes alignés sur des prix négociés restent abordables, si souvent ils ne sont défalqués qu’après contrat avec le diffuseur. Si la critique principale indexe la pléthore de productions au contenu douteux, notre interlocuteur évoque le manque de formation des acteurs et l’inexistence de budget pour prévenir les charges éventuelles, telles les lieux de tournage.

S’y ajoutent, pour le puriste, des arts visuels, le charcutage en séries de l’œuvre pour la diffusion, géré par souci commercial, ce qui ne participe pas à une lecture claire des films proposés.

Actusen.com  

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