Apres les révélations fracassantes du général de brigade Moussa Fall sur l’état actuel de la grande muette bleu,repris par Sanslimitesn.com.
En effet dans un article parut sur sanslimitesn.com le général Moussa Fall a dans ses propos dit « Il m’a été donné de constater que dans des brigades de gendarmerie
l’existence d’une « petite corruption » sur les différents axes routiers du pays. Mais il était presqu’ inimaginable de penser qu’il s’agissait d’une pratique généralisée et souvent institutionnalisés par de hauts gradés qui ont pourtant juré d’appliquer la loi.
Dans une note de service, signé le 28 novembre dernier, le Général de brigade Moussa Fall, commandant de la Gendarmerie territoire, s’est retrouvé contraint de mettre en garde ses hommes, à contrecœur sans doute, sur l’existence « de caisses illicites dans les brigade ». Il dit : « il m’a été donné de constater que dans les brigades de la Gendarmerie territoire, des caisses sont ouvertes au nom de l’unité sans aucun fondement légal. » et il en existe trois, dont les raisons qui ont amené à leur instauration sont invraisemblables d’un cas à un autre.
Selon le général Fall, il y’a d’abord « le caisse journalière du commandant de brigade, tenue à hauteur de 10 mille francs et plus, selon l’importance du réseau routier et des services effectués ».
Ensuite, il y a « la caisse hebdomadaire établie à 15 mille francs/jour sous prétexte de subvenir aux besoins et problèmes liés à l’entretien du matériel de l’unité, au salaire du planton, au paiement du décodeur… ».
Enfin, la « caisse spéciale du commandant de brigade, instaurée au profit de ce dernier avec des versements une à deux fois par semaine de 100 mille à plus, en fonction de la densité du réseau routier ». Comment un tel système a pu être instauré au sein d’un corps qui a toujours forgé le respect ?
Il est très probable que ces pratiques aient atteint des proportions plus importantes. Il admet que « les investigations se poursuivent et les résultats révèlent que c’est une pratique à l’échelle nationale ».
En visite à la Fidak, le général Cheikh Sène s’est exprimé sur la corruption dans la Gendarmerie. À en croire le Général Sène, « c’est vrai il a été décelé au sein de trois brigades sur les 120 que compte la Gendarmerie, des indices graves indiquant l’existence de pratiques illicites. Ces actes constituent des fautes graves, inacceptables, qui seront circonstanciés et sévèrement sanctionnés. Mais là, ce que je voulais dire et le souligner avec force, c’est que la corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de la Gendarmerie nationale. C’est l’une des institutions publiques qui sanctionne le plus ces formes de déviances qui sont contraires à l’éthique et qui ne font que ternir l’image de l’institution. Pour prévenir de tels comportements, des mesures sont prises par le Commandement. C’est le cas de la création de pelotons de surveillance routière qui sont mis à la disposition de l’inspecteur interne de la Gendarmerie. Il y’a aussi une meilleure optimisation du temps de présence des gendarmes sur les axes routiers. »
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