Les habitants du paisible quartier de Sacré-Cœur 3 n’en peuvent plus. Depuis plusieurs semaines, des mois, voire des années, un groupe de près d’une centaine de jeunes, issus de la banlieue dakaroise, viennent perturber le sommeil des résidents dudit quartier.
Chaque nuit, de deux heures à quatre heures du matin, ces jeunes, à bord d’une cohorte de motos (près d’une centaine), accompagnés de minettes âgés entre 14 et 15 ans, empruntent les deux voies de Sacré-Cœur 3 sans être inquiétés par qui que ce soit.
De la boulangerie jaune à la mosquée Aboubacry Sadikh sise près de la Senelec, jusqu’à la passerelle jouxtant la Vdn, ils se livrent à un tapage nocturne répété, portant ainsi atteinte à la tranquillité des résidents. Pourtant, personne ne dit rien. « De 2h à 4 h du matin, il est impossible de dormir», signale un habitant du quartier qui souhaite rester anonyme. Les résidents de ce paisible quartier sont obligés de supporter stoïquement.
Notre interlocuteur n’hésite pas à imputer la responsabilité, en premier lieu, aux parents qui ne se soucient guère de leur sécurité ni de celle d’autrui. Mais cela ne dispense tout de même pas l’Etat dans sa mission cardinale qu’est la protection des personnes et des biens, d’appliquer scrupuleusement la loi auprès de ces jeunes pour trouble à l’ordre public. Ce genre de phénomène est encouragé par l’impunité et le laxisme des services concernés.
Sinon, comment expliquer le silence étrange de la police et de la gendarmerie face à ce tapage nocturne incessant qui s’éternise. Des habitants qui ont pris attache avec la rédaction disent ne pas comprendre comment de tels dépassements avec leur lot de vacarme et de nuisances sonores répétées sont tolérés en violation de l’article 8 du Code pénal sur le tapage nocturne.