La traque aux «insulteurs du net» est devenue une priorité pour les policiers et gendarmes. Ils ont investi la toile depuis plusieurs mois à la recherche de déviants. SourceA dans sa parution s’intéresse au modus operandi de la Brigade de lutte contre la Cybercriminalité. Laquelle est une plateforme dépendant de la Direction de la Police judiciaire, qui permet de signaler en ligne les contenus et comportements illicites de l’Internet, de traquer les délinquants.
Ainsi, selon SourceA, chaque jour, les enquêteurs reçoivent, entre 1 et 3 signalements de personnes ayant exprimé, sur Internet, leur volonté de nuire à un tiers. Cependant, 90 % des signalements reçus proviennent des internautes, eux-mêmes.
«En 2017, près de la moitié des 650 signalements concernaient des escroqueries, des tentatives d’extorsion de fonds ou chantage, pédopornographie, pornographie», explique à SourceA l’Officier en question qui est l’un des spécialistes de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication). Les autres concernent les atteintes aux mineurs (13 %), les discriminations (8,5 %) et le terrorisme (4 %).
Des dizaines de pages postées sur les réseaux sociaux et appelant à l’apologie du viol ou du terrorisme, ont été supprimées. Mieux aussi, des dizaines de pages créées sur les réseaux sociaux, qui lançaient des menaces ou des injures, auraient «disparu», à l’insu de leurs propriétaires.