Le président américain Donald Trump s’en est pris à son homologue français mardi dans une série de tweets, deux jours seulement après leur retour de Paris.
Dans les tweets partagés le jour même de l’anniversaire des attentats terroristes de 2015 qui ont fait 130 morts à Paris, Trump a fustigé le principal allié des États-Unis.
« Le président Macron vient de suggérer que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis, la Chine et la Russie. Mais c’était l’Allemagne dans la première et la seconde guerre mondiale. Comment ça a marché pour la France ? Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant l’arrivée des États-Unis. »
Donald Trump a également critiqué l’industrie vinicole de la France avant de s’attaquer à la côte de popularité de Macron.
« La France fait d’excellents vins, mais les États-Unis aussi. Le problème est que la France rend difficile aux États-Unis de vendre leur vin en France et impose des tarifs élevés alors que les États-Unis rendent cela facile pour les vins français et imposent de très bas tarifs. C’est injuste, il faut que ça change ! »
« Le problème est qu’Emmanuel souffre d’une très faible côte de popularité en France, 26%, et d’un taux de chômage de près de 10%. Il essayait juste d’aborder un autre sujet. D’ailleurs, il n’y a pas de pays plus nationaliste que la France, peuple très fier – et à juste titre ! »
Pour conclure, Donald Trump a invité son homologue à rendre à la France sa grandeur.
L’Elysée réagit aux tweets de Trump
Après la salve de tweets adressés ce mardi par Donald Trump à Emmanuel Macron, l’Elysée se refuse à évoquer le fond des messages postés par le chef d’état américain. “Les tweets de Donald Trump sont faits pour les Américains, nous n’avons pas à commenter ces propos”, explique le Château à BFMTV, tout en relativisant la portée de ces attaques.
Le lien existe entre le président de la République et Donald Trump. Au-delà des tweets, ce qui nous importe, c’est qu’ils se parlent plusieurs fois par semaine des problèmes qui traversent le monde”, poursuit l’Elysée.