Le président de la République, depuis Paris, sur France 24, sème la panique et installe la psychose au Pds. En menaçant son candidat déclaré à la prochaine Présidentielle, Karim Wade, d’emprisonnement, une fois fois l’aéroport Blaise Diagne foulé…
Pas de grâce conditionnelle pour Karim Wade, condamné à six ans de prison avec des amendes. A condition qu’i recouvre les amendes; à défaut de recouvrement, souligne le président Sall, c’est la contrainte par corps.
Le Pds qui a réagi à cette sortie au vitriol de marteler que Macky Sall cherche à amadouer le Pds, c’est peine perdue !
Au regard de ces positions tranchées diamétralement, on va inéluctablement vers une guerre psychologique, une stratégique d’attaque, voire une guerre des tranchées tout bonnement.
Cette bataille psychologique pourrait aussi être considérée à une partie de poker où chaque protagoniste cherche à se présenter comme celui ayant la meilleure main en bluffant…?
Mais quel que soit le format, les adversaires pourraient perdre des plumes dans la mêlée. Et, l’avenir immédiat édifiera…
En attendant, est-ce que le Pds, qui cheminait pourtant tranquillement, ces jours-ci, à boucler la collecte de ses signatures, et diminué par le retrait de Macky Sall, est en mesure de faire face à l’Etat, à Macky Sall, à une nouvelle bataille ? A moins de quatre moins de la Présidentielle ? Avec quelles forces et quels soutiens… pour tenter « d’installer le chaos ? » Ne serait-il pas déstabilisé de l’intérieur dans ce jeu yoyo ? Dans la mesure où une élection Présidentielle, pour d’aucuns, se prépare, durant des années.
En dernière instance, espérer un soutien de l’opposition dans ce mortel kombat pour le Pds relèverait d’illusions inutiles. Si on sait que tous leaders sont engagés dans d’autres combats, à savoir la mise en place de stratégies ou de sécurisation du scrutin, pour le départ du pouvoir du candidat sortant.