Dopé par le récent rapport de Transparency International et Afro baromètre qui classe le Sénégal parmi les pays africains où la corruption recule, Macky Sall a réaffirmé « son engagement permanent à renforcer la transparence et à éradiquer les fléaux de la corruption et de la fraude, sous toutes leurs formes ». Il a ainsi exhorté le gouvernement à « œuvrer sans relâche à la consolidation de la gouvernance vertueuse, facteur essentiel pour la réalisation de notre ambition collective d’un Sénégal émergent ». Macky Sall s’est en outre félicité de « la décision du Conseil d’Administration du Fonds monétaire international (Fmi) qui a conclu favorablement le mardi 08 décembre 2015, la première revue du programme économique et financier du Sénégal, suivant la procédure du défaut d’opposition, et éliminant les plafonds d’endettement non concessionnel qui s’appliquaient au Sénégal ».
Soulignant que « cette procédure est retenue lorsque la mise en œuvre du programme est jugée très satisfaisante et ne nécessite pas de délibération de la part des membres du Conseil d’administration », il a encouragé le gouvernement à poursuivre les efforts reconnus par le Fmi, dans la gestion de la dette et des finances publiques ». Selon les explications fournies par le grand argentier « la décision relative à la conclusion de cette revue sera effective à compter du 15 décembre 2015 ». Amadou Ba ajoute que « le rapport préparé par les services du Fmi sur la première revue estime que les objectifs de croissance inscrits dans le programme Ispe sont réalisables ». Cependant, explique-t-il, « pour atteindre les objectifs de croissance du Pse, les services du Fmi soulignent l’importance de créer un espace économique pour les Pme et les Ide en accélérant les réformes dans le secteur de l’énergie, en s’attaquant à la recherche de rentes et en améliorant l’environnement des affaires ».
Selon les services du Fmi, poursuit le ministre des Finances, « des mesures portant sur les dépenses fiscales seront essentielles pour préserver les recettes et libérer le potentiel économique de manière à atteindre les objectifs de croissance ambitieux du Pse. Ils ont suggéré que les avantages liés à chaque dépense fiscale soient évalués par rapport à leur coût et aux objectifs visés ». Il faut noter toujours, selon Amadou Ba, que « les services du Fmi se félicitent de l’engagement des autorités à maintenir le déficit budgétaire de 2015 et 2016 en ligne avec le programme Ispe, notamment en continuant l’exécution prudente du budget et en utilisant au besoin l’espace budgétaire créé par la réserve de précaution. Ils ont également salué la décision des autorités d’élargir et d’institutionnaliser la réserve de précaution, d’adopter un ancrage pour la dette publique et d’analyser les implications budgétaires des projets de Partenariats Public-Privé ».