Aboudramane Sangaré, cadre du Front Populaire Ivoirien (FPI), et très proche de Laurent Gbagbo, est décédé ce samedi matin. L’homme s’est éteint dans une clinique à Abidjan, des suites d’une prostate, a-t-on appris auprès de sources proches.
Le FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo serait-il en train de disparaître? Il y a véritablement de quoi s’inquiéter. Après l’inhumation de Raymond N’dori, et la mort de Marcel Gossio, un autre malheur vient de frapper le “Parti à la Rose”.
En effet, Aboudramane Sangaré, fidèle parmi les plus fidèles à Laurent Gbagbo, est décédé ce samedi 3 novembre, au matin. Aboudramane Sangaré, 72 ans, portait le nom de “Gardien du temple” au lendemain de l’arrestation de son mentor, Laurent Gbagbo, en avril 2011.
Rangé dans un mutisme inhabituel depuis la sortie de prison de l’ex Première Dame, Simone Gbagbo, l’ex ministre Ivoirien des Affaires étrangères, “souffrait d’une prostate”, selon des proches, interrogés par Afrikmag.
Aboudramane Sangaré, une grosse perte pour le FPI
“Il avait été hospitalisé à la clinique Hôtel Dieu, où il a subi une opération, suite à une crise de prostate” raconte un fédéral du FPI, joint au téléphone par Afrikmag. Le président de la tendance du Front Populaire Ivoirien dirigée par Laurent Gbagbo, a ensuite été transféré à la clinique Farah, toujours à Abidjan, où il rendra finalement l’âme.
Né à M’bahiakro (Centre), le 9 mars 1946, Aboudramane Sangaré officiait en qualité de Maître Assistant à l’Université Félix Houphouet Boigny. Il a occupé différents postes sous le régime de Laurent Gbagbo, dont le très honorable poste de Ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères
Avec son décès, le FPI perd l’un de ses plus fidèles artisans et défenseurs. Cette nouvelle apparait comme un des pires sorts qui arrivent à Laurent Gbagbo, alors même que le procès à la Haye est loin de connaître son épilogue.
Hartman N’CHO