La situation des droits de l’homme au Sénégal sera examinée pour la troisième fois, lundi à Genève, en présence du garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaëla Madior Fall, qui conduira la délégation sénégalaise.
Cet exercice, qui s’inscrit dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, sera mené lors d’une réunion qui sera retransmise en direct via le webcast, souligne le texte.
« Le Sénégal sera l’un des 14 Etat à être examiné par le mécanisme de l’EPU au cours de sa prochaine session qui se tiendra du 5 au 16 novembre », note le communiqué
La discussion se fera sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État sous examen et d’une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations unies.
Elle va aussi s’appuyer sur des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.
L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à deux reprises dans le cadre du premier et second cycle de l’EPU.
Au cours du troisième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays.
Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troika ») pour l’examen du Sénégal sont : la République démocratique du Congo, le Japon et le Chil.
« Le Groupe de travail sur l’EPU adoptera les recommandations faites au Sénégal à 15h30 le 9 novembre. L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen ».
Senego