Birahim Seck, Coordonnateur général du Forum Civil est formel. Selon lui, beaucoup de sociétés privées échappent au contrôle fiscal au Sénégal. Birahim Seck présidait hier, une session de renforcement de capacités des journalistes sur la lutte contre le blanchiment de capitaux.
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Au moment où le Sénégal trône à 8e place des pays ayant plus d’argent dans les paradis fiscaux, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum Civil tire la sonnette d’alarme sur un bon nombre de sociétés Sénégalaises qui échapperaient par ailleurs au contrôle fiscal. Le blanchiment de capitaux n’épargne aucune société, aucune contrée. Au Sénégal, le mal est bel et bien présent et touche toutes les sphères de la vie. Et malgré la mise en place d’organes de contrôle, notamment la Cellule nationale de traitement de l’information financière (Centif), épaulée par le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l’ouest (Giaba), cette plaie infecte davantage le tissu social. Freinant du coup, le développement du pays. Pis, au moment où des entreprises saignent pour payer des impôts, d’autres gérées par des gouvernants ou des proches du gouvernement, échappent au contrôle fiscal. Une réalité déplorable qui enfonce le fossé social. Birahim Seck, Coordonnateur du Forum Civil : « Beaucoup de sociétés privées échappement au contrôle fiscal. Où on a des gouvernants qui disposent de sociétés qui gagnent des marchés de l’Etat. Et bénéficient financièrement des retombées économiques de leurs entreprises. C’est un conflit d’intérêt, parce qu’n’eu été leur position, ils n’allaient en bénéficier, rapporte l’(Obs. Pour Birahim Seck, les conséquences de ces insuffisances se manifestent dans les infrastructures dégradées, la corruption à) grande échelle, mais aussi et surtout, sur l’accroissement de la pauvreté et des conflits.