Mansour Diop alias Thiallé et sa bande comparaîtront devant le Chambre criminelle de Dakar, ce 16 octobre. Thiallé sera jugé, non pas pour l’évasion de 2015, mais pour les faits de 2013 lorsque des éléments de son gang avaient agressé Wally Ballago Seck, son manager et un célèbre commerçant.
L’agression de l’artiste-chanteur Wally Seck et de son manager, survenu en avril 2013, sera en procès, mardi 16 octobre prochain. Et ça va se jouer devant la Chambre criminelle de Dakar (ex-Cour d’assises) où comparaîtront Mansour Diop alias Thiallé et ses acolytes. Thiallé sera ainsi jugé, non pas pour l’évasion survenue à Rebeuss le 29 décembre 2015, mais pour ces faits de 2013. En clair, les accusés seront fixés sur leur sort pour le crime de «vols aggravés» qui peut leur valoir une condamnation à temps allant jusqu’à 20 ans de travaux forcés. Dans cette affaire, Thiallé est présumé auteur de plusieurs braquages et cambriolages commis à Dakar et dans d’autres localités du pays, en compagnie d’autres éléments de sa bande, selon l’accusation. Les faits ont eu lieu à la veille de la Tabaski 2013, avec l’agression d’un célèbre commerçant au centre-ville. Les agresseurs qui l’ont pisté avaient crevé un de ses pneus alors que sa voiture était stationnée devant ses bureaux. Lorsque le commerçant s’est garé pour voir ce qui n’allait pas avec une des roues, les assaillants lui tombent dessus et emportent avec eux 13 millions F Cfa, selon toujours les termes de l’accusation.
Les éléments du dossier font également ressortir que l’enquête menée par la Sûreté urbaine a permis de mettre la main sur Baye Niasse, proche de la victime qui avait fourni tous les renseignements à ces deux autres complices, à savoir Amath Dièye et Thiallé. Le premier interpellé a lui, vendu la mèche en indiquant aux enquêteurs, où se terrait Thiallé. En plus de l’agression, il avouera d’autres coups entre Grand-Yoff et Patte d’Oie. C’est aussi la même bande qui avait attaqué Wally Seck et son manager alors qu’ils revenaient d’un enregistrement. Récemment, deux femmes supposées être ses présumées complices (N. S. Diallo et P. Diop) ont été remises en liberté. Arrêtées le 28 février 2015 en même temps que Thiallé, elles ont été précédemment incarcérées à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6.
Walf