Aliou Cissé est sans ambiguïté dans son discours. La rigueur restera fondamentale dans son coaching. Il l’a fait savoir ce dimanche. L’invité de Grand Jury déclare tenir à sa liberté d’action comme à la prunelle de ses yeux. « Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui ont été dites, par exemple qu’il y a trop de rigueur. Je suis un garçon libre. Je ne vois pas pourquoi j’empêcherai les autres d’être libres. Il y a un cadre et ce cadre il faut que tout le monde le respecte. Etre professionnel, c’est un devoir de rigueur… C’est cela être la Crei? Alors, si c’est cela être Yayah Jammeh, je continuera à être la Crei, je continuerai à être Yayah Jammeh! »
Le sélectionneur national de regretter les fuites dans la Tanière, non sans préciser que « c’est dangereux même pour les joueurs ». Ce qui se passe dans les vestiaires, nul ne doit l’exposer au grand public. Avec un brin d’humour, Aliou Cissé affirme qu’il en serait autrement s’il se mettait à raconter ce qui s’y passe. « Heureusement que je n’en parle pas ! »
Interpellé sur sa manière peu amène de collaborer avec la presse, Aliou Cissé martèle : « La seule chose que je peux dire, c’est que j’ai mon style de communication. » Une transition pour lui de démentir l’information selon laquelle il avait publié la liste de l’équipe nationale sur sa page Facebook. « Je n’ai jamais publié la liste sur ma page Facebook. Cela n’a pas de sens. Je ne sais pas où ils sont allés chercher cela. La presse est un partenaire pour moi… Je n’ai jamais empêché les journalistes de travailler. Les Sénégalais doivent savoir que ce n’est pas une obligation », que de tenir un point de presse pour donner la liste des joueurs convoqués.
Aliou Cissé dit se plaire à ses tâches de sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal. « Je m’interdis de me plaindre. Je pense que je suis un chanceux. Il y a plus difficile que d’être entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal. J’ai la chance de faire le métier. Je m’interdis de me plaindre! »