Le gouvernement rwandais a licencié 230 agents de la Police nationale, les accusant d’avoir commis une « faute grave ». Selon le commissaire de police Theos Badege, porte-parole de la police, la décision attendue depuis un certain temps devait être approuvée par le conseil des ministres. Il est reproché à certains d’entre eux, d’avoir enfreint le code de conduite de la police. D’autres ont commis des infractions pénales qui leur ont valu des peines d’emprisonnement, allant jusqu’à plus de six mois. Lorsqu’une personne purge une suspension de plus de quatre mois ou (…) est condamné à une peine supérieure à six mois, elle ne peut pas revenir dans la police », a expliqué M. Badege. Le conseil des ministres a également approuvé un arrêté ministériel, mettant neuf sous-officiers de police à l’abri de tout licenciement, pour des raisons de santé.Parmi les 230 policiers licenciés figurent 97 sous-officiers et 13 officiers. Les autres font partie d’un échelon de la police inférieur au grade de sous-officier