Selon le Directeur général de l’Office des forages ruraux (Ofor), si la cité religieuse n’a pas connu de pénurie d’eau durant le temps du grand magal, c’est parce que le gouvernement a mis les bouchées doubles pour assurer un bon approvisionnement en eau à Touba. Et pour que cette situation soit pérenne il faut trouver les moyens pour faire payer l’eau aux populations de la ville sainte », a déclaré le directeur général de l’Ofor.
Pour Lansana Sakho, « L’Etat du Sénégal a tout fait pour assurer un approvisionnement continu en eau mais le démon de la pénurie n’est pas totalement chassé de Touba. Car la ville sainte replonge souvent dans le fatidique quotidien du manque d’eau. Après chaque magal, le liquide précieux devient une denrée rare dans Touba.
C’est pourquoi, Me Sakho préconise donc une approche plus professionnelle de la gestion de l’eau à Touba, la deuxième ville la plus peuplée du pays ». Dans le même sillage le Directeur général de l’Ofor conseille la responsabilisation de la société de distribution d’eau « Mahourahmati » avec des prérogatives pour la gestion de l’eau en lui octroyant les ressources financières nécessaires pour l’entretien du réseau.
PressAfrik