Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa vive préoccupation par rapport à la situation politique actuelle que traverse le Sénégal. Elle a fait une sortie suite à un article publié sur Facebook le 8 Septembre 2018 à 20H35, relayant des propos xénophobes prêtés au Président de la République du Sénégal lors d’une audience avec une délégation de leaders politiques.
Face à ces graves révélations démenties par un jeune responsable du parti au pouvoir, consciente du grave danger que pourraient susciter de tels propos pouvant exacerber la crise politico-sociale et redoutant un enchaînement de faits pouvant déclencher une haine ethnique, syndrome du génocide rwandais et de la guerre civile sud-soudanaise pour ne citer que ces pays, ADHA exhorte tous les politiques, sans exception, à faire preuve de retenue et interpelle les autorités compétentes à ouvrir une enquête afin que toute la lumière soit faite sur de telles allégations.
Dans un communiqué parvenu à IGFM, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié lance un appel à toute la classe politique, à la société civile et la jeunesse à la sérénité, au dépassement et recommande vivement : à toutes les parties de modérer leurs propos en vue d’un apaisement du climat social et de l’amorce d’un dialogue politique sincère pouvant aboutir à des élections apaisées.
Aux autorités religieuses, véritables régulateurs sociaux d’élever leurs voix, de dépêcher des émissaires aux différents partis pour un appel au calme et continuer à prier pour un Sénégal de Paix. Au peuple sénégalais qui a déjà prouvé sa maturité et sa capacité de prendre son destin en main, de choisir librement celui ou celle qui devra présider sa destinée au soir du 24 Février 2019.
Aux jeunes de ne pas verser dans la violence car étant ceux qui paient toujours le lourd tribut, comme ce fut le cas lors des élections de 2012. Il est à rappeler que les élections sont à la base de beaucoup de conflits sanglants en Afrique et qui génèrent beaucoup de morts et des déplacements massifs de la population dont les premières victimes sont les jeunes, les femmes et les enfants. Le Sénégal est un pays stable et de paix, nous devons la sauvegarder.
MERCI POUR LE PERTINENT ARTICLE. FAUT QUE LES AUTORITÉS PRENNENT RESPONSABILITÉS ET RÉGULER LES RÉSEAUX SOCIAUX
SAGNA dafa wara déme politique si patef mouh bayi tapalé, dina tal deuk bi rek ak wa france dégage, nakh bougua siw
MERCI POUR LE PERTINENT ARTICLE. FAUT QUE LES AUTORITÉS PRENNENT RESPONSABILITÉS ET RÉGULER LES RÉSEAUX SOCIAUX
Ce sont des diffamations que certains politiques déguisés ont poster sur les réseaux sociaux, merci à votre ONG pour l’alerte