Il suffit d’un seule pique de sa part pour que le régime politique en place tremble, se braque et envoie des missiles dans tous les sens. Du véritable « khékhou mbed quoi ! ». En vérité, les responsables de la mouvance présidentielle ont une peur bleue des sorties du Président du Conseil départemental de Thiès. Dès que Idrissa Seck se la claque, c’est une salve de répliques qui est servie simultanément par tous les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) et des partis alliés.
Mais à la minute qui suit, les rédactions sont assaillies par des centaines de contributions insultantes sur la personne d’Idrissa Seck. Pour beaucoup d’entre ces « contributeurs d’occasion », c’est une manière de prouver leur fidélité au Président Sall et par la même de justifier leurs prébendes. Cela sert aussi à lancer des appels du pied à Macky pour certains.
Mais est-ce cela qui fait avancer le débat public ? Les insultes et les attaques en dessous de la ceinture ne sont-elles pas une forme de violence? Pourquoi ne pas répondre M. Seck sur les points précis de la gouvernance qu’il soulève?
Mais vu le caractère polémiste et nombriliste de ce régime qui polémique même avec les institutions internationales quand un rapport défavorable est émis sur le Sénégal (Fmi, Groupe de travail de l’Onu, Cour de Justice de la Cedeao), on ne doit pas s’attendre à de meilleures réactions sur les sorties d’Idrissa Seck…
senego