Selon l’observatoire national des lieux de privatisations de liberté (Onlpl), les sanctions prévues par la loi contre les forces de l’ordre en cas de tortures sur un détenu, sont très graves. Elles peuvent aller même jusqu’à la radiation, a fait savoir Josette Marceline Lopez Ndiaye.
Et pour cause le Sénégal a été l’un des premiers pays africains à avoir ratifié les conventions des nations unies contre la torture et le protocole facultatif additionnel à cette convention, rappelle-t-elle.
« Compte tenu de ses engagements internationaux, il est inadmissible de voir des comportements pareils de la police qui extorquent des aveux sous l’effet de la torture », avance-t-elle.
Josette Marceline Lopez Ndiaye s’exprimait en marge de l’atelier de formation des officiers de la police judiciaire et des administrations pénitentiaires, une occasion pour les mettre en garde contre la sévérité de la loi qui ne supporte plus qu’il y’ait aucune torture.