Malgré la demande formulée par l’avocat général de l’Etat, lors de son réquisitoire, pour que la cour suprême casse l’invalidité de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales. Car Ousmane Diagne estime qu’il « est dangereux de conférer à des autorités administratives des prérogatives du pouvoir judiciaire ». Pour lui, on ne peut pas denier à Karim Wade son statut de domicilié au Point E.
« Je ne pense pas que Karim Wade est domicilié à Qatar. C’est quelqu’un qui a toujours voté au Point E, qui a sa maison au Point E. Rien n’indique aujourd’hui, qu’il a changé de domicile. Même s’il réside actuellement au Qatar, l’article L 38 lui donne le droit de s’inscrire et de voter au Point E », lance-t-il à l’endroit du juge. Mais la Cour ne l’a pas suivi dans ce sens en se déclarant « incompétente ». C’est qui rejette l’inscription sur les listes électorales du candidat déclaré du parti démocratique sénégalais (Pds).
Wade fils n’est pas le seul candidat déclaré à la présidentielle de 2019, que la justice a « éliminé » de la course puisque le député-maire de la ville de Dakar a vu sa peine maintenue en appel. Khalifa Sall reste en prison pour 5 ans. Tel est le verdict du procès en appel qui a confirmé condamnation en première instance. Car il a été reconnu coupable des chefs d’accusations de faux et usage de faux en écriture de commerce, de faux et usage de faux dans les documents administratifs et escroquerie portant sur les deniers publics, rapporte l’enquête. .