« Plus jamais ça ! » : c’est la phrase par laquelle le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp), accompagné des familles de victimes, ont débuté la conférence de presse tenue ce matin. Dans le cadre du « collectif pour la justice et contre les violences policières », ils dénoncent les bavures des forces de l’ordre sénégalaises et exigent que justice soit faite dans ces affaires.
« En février 2017, Elimane Touré est mort dans les locaux de la police du port. En avril 2018, la police tue Abdoulaye Timéra sur les allées du Centenaire. En mai 2018, la gendarmerie tue l’étudiant Fallou Séne. En juin 2018, la police assassine Seck Ndiaye dans sa chambre. En juillet 2018, la police torture Pape Sarr jusqu’à ce que mort s’en suive », rappelle la porte parole du Frapp, Fatima Gnigue, affirmant que la liste est non exhaustive.
Présentes lors de la conférence de presse, les familles des victimes, elles, ne décolèrent pas et réclament justice. « Les responsables de ces assassinats n’ont toujours pas été sanctionnés, encore moins identifiés. Quand une personne commet un forfait, qu’elle soit un simple citoyen ou un policier, elle doit répondre de ses actes », s’insurge El Hadji Alé Seck, oncle d’une victime.
Ces familles des victimes, en collaboration avec le Frapp, ont informé par la même occasion, la tenue d’une marche citoyenne le vendredi 3 août de la place de l’Obélisque jusqu’au siège de la RTS, pour dire « plus jamais ça ! » aux policiers.